le pulverisateur :

LE PULVERISATEUR

Après 20 ans d'absence, je renoue avec un appareil : le pulvérisateur !
Ce pulvérisateur me permet d'influencer sur certains leviers du vivant. Et ceci sans danger !
Les possibilités de pulvérisation :
 préparations bio dynamique
 aromathérapie (huiles essentielles de plantes)
 phytothérapie : purin d'ortie, décoction de feuilles de sureau, etc.
 produit informé :
 homéopathie
 isothérapie
 activateurs biologiques : Vitasel et autres.
Ma recherche en recherche donne une ouverture et des possibles ! Tels : mémoire de l'eau, mécanique des fluides, électromagnétisme, vitalisme, énergie, bioélectronique, radiesthésie, science quantique.
Pour une compréhension globale, élargir le champ chant des possibles, voila mon champ d'expérimentation.
Ici pulvérisation d'une isothérapie de ravenelle sur une culture de féveroles et d'avoine de printemps !

samedi 14 juillet 2007

Epandage du compost sur céréales d'hiver

Photo du 16/04/07

Cette année, on voit bien l'effet du "précédent" sur la culture du blé d'hiver :
- derrière avoine féveroles, bons effets azote(bien vert)
- derrière colza, culture bien accompagnée d'autres plantes
- derrière triticale, pois, blé, d'un vert plus clair
Sur ce plateau barrois à terre calcaire, argileux, caillouteux, qui ressuie et porte bien avec la météo favorable de ce mois d'avril, a permis d'apporter du compost.
Qualités du compost :
- riche en protons (h+)
- absence de moisissure
But :
- L'apport d'azote et de carbone, d'acide humique :
- débloque des réactions biologiques en chaîne,
- stimule la vie microbienne du sol.
- le sol allant se réchauffant et la végétation poussant, valorise au mieux le substrat,
- évite le lessivage des éléments,
- pour une valorisation optimum du sol, de la plante, et donc de tout le système.

Le passage de la dent vibro dans le blé !













Photos des 15 Mars et 28 Avril 2007


Le 15 mars, dernier passage dans le blé, d'une

dent "vibro", espacé de 28 cm. Profondeur :
de 2 à 4 cm. Opération osée, car suivant l'année, ce peut être bénéfique ou pas.
La dent vibro a pour but :
- d'éclaircir la population de blé qui a été semé dru
- de créer une rupture de capillarité en surface, pour maintenir l'humidité du sol
- le réchauffement du sol - nitrification de l'azote pour alimenter la plante
- arrachage des plantes accompagnatrices
- que la lumière et l 'air pénètrent le sol et la végétation
La deuxième photo a été prise le 28 avril, juste après un orage !
On peut voir les traces de roue de l'épandeur à compost.
15 jours après le passage de la dent, je pouvais voir un effet positif net : du feuillage plus vert foncé
Bonne semaine
Isidore

L'INSEMINATION ARTIFICIELLE


Elle est pratiquée ici, à la ferme, en attendant que Apio, futur taureau, soit suffisamment développé pour "la monte naturelle".
Pratique qui consiste à récolter un éjaculas qui sera fractionné et mis en paillettes conservées dans l'azote liquide à -196° C, avec substance nutritive.
Etonnante la vitalité des spermatozoïdes !
L'éleveur repère "la chaleur" de la vache : elles se montent entre elles.
Lors de l'insémination la paillette est décongelée au bain-marie puis injectée dans l'utérus directement. L'inséminateur passe une main par le rectum pour guider au passage du col de l'utérus.
Cette méthode :
- peut permettre d'améliorer la génétique du troupeau
- évite la présence d'un taureau reproducteur qui, avec l'âge, devient souvent puissant et… caractériel ! et demande une manipulation ainsi qu'une surveillance délicates !
Ici Tally inséminée avec la semence de Pifrou, taureau blond d'Aquitaine.
Alors que l'on nous dit que le fécondation de l'ovule est une compétition, une équipe de chercheurs russes a démontré que : grâce aux groupes, les spermatozoïdes engendrent une dynamique et "l'élu" est celui qui se trouve sur la même fréquence électromagnétique que l'ovule au même moment, ce qui permet la fécondation. C'est plutôt sympa pour tous les porteurs de nombril de savoir que nous sommes issus d'une belle histoire !
Bonne semaine !
Isidore

LE COMPOSTAGE DU FUMIER !

Photo du 4 mars 2007

Pour moi, ce sujet pose plus d'interrogations que de réponses ! C'est un des piliers de base de l'agriculture biologique.
Différentes méthodes son utilisées, suivant les objectifs à atteindre :
- contrôle des pathogènes, hygiénisation : en maintenant la température du tas à 55° C. pendant 15 jours (c'est la réglementation),
- obtenir un beau terreau-compost mûr,
- avoir un substrat riche en acide humique, support pour un développement microbien du sol (particulièrement intéressant en sol calcaire),
- apport de minéraux (recyclage) beaucoup de paramètres entrent en jeux !
- le rapport carbone azote qui est déterminé par la paille et les déjections animales. Préconisation C/N de 10 à 12)
- la température, l'aération, la structure du tas, hauteur du tas.
En tout cas c'est trouver et faire des compromis entre :
Ø tas trop aéré : perte de carbone sous forme de CO², et ammoniac ou
Ø trop tassé : fermentation anaérobie, production de CH4 (résultat un beurre noir minéral).
Ø La problématique du lessivage des éléments avec risque de pollution et perte de substance (l'azote notamment).
Ø Le sort des graines du fumier (apportées par la paille) qui, au dessus de 62° C. ne germent plus.
Le plus courant étant le compostage en andains avec une évolution différenciée au cœur du tas ou en surfaces. Avec trois retournements du tas à l'aide d'une composteuse, pour y pallier. Alors, on obtient un bon produit.
Pour moi, d'après mes observations et expériences, avec les moyens dont je dispose :
ü les tas qui chauffent même bâchés, exsudent beaucoup de liquide.
ü Les tas froids même détrempés lessivent peu !…
J'opte pour : un compostage à plat chaotique de faible hauteur (60 cm.), à basse température. Chaotique ouvert pour une bonne imprégnation avec l'eau basse température, en lien avec la température environnante.
Le but : séquestrer le maximum de carbone générateur d'humus !
Eviter toute sorte de moisissures, avoir un produit sain et homogène, qui finira son évolution sur le sol de la culture, afin de le stimuler pour une belle danse de la vie des éléments fondamentaux : C N O H.
Bonne semaine !
Isidore

PROPHYLAXIE ANNUELLE du TROUPEAU


Le 8 février 2007, prise de sang de tout bovin de plus de 2 ans.
Ceci pour analyses !
Recherche de brucellose, leucose, IBR, etc.
Les vaccinations et tuberculination ne sont plus pratiquées !
Tout le troupeau est bloqué au cornadis.
Prise de sang individuelle, à la base de la queue.

PANDA et CALINE


Câline est née le 7 janvier 2007.

Voici à nouveau Panda que nous avions vue en avril 2006 avec Buno.
Cette dernière a été sevrée et mise en lot "génisses d'élevage" pour assurer la relève !

Le 14 janvier 2007, dans l'étable auprès de Panda, bien sur ses pattes, Câline. Le père de Câline s'appelle, Oulou, de race "blonde d'Aquitaine".
L'insémination a été pratiquée le 21 Mars 2006.

Rappelons que Panda est une vache allaitante : tout son lait va pour nourrir son septième enfant qui apprécie !

Bonne semaine !

le paysan veille au grain !


A la moisson, le grain sort de la moissonneuse-batteuse à 28° C. avec 14% d'humidité et de 5 à 15 % d'impuretés (graines et capitules de plantes accompagnatrices). Ceci en agriculture bio, à cause de notre dispersion !
Nous assurons la maintenance et la conservation des céréales à la ferme (le plus souvent).
Ici pour les nettoyer, les céréales passent dans des vis à grains (vis sans fin ou vis d'Archimède), pour arriver sur le séparateur muni de 2 grilles superposées. Sur l'une, le blé passe au travers, les capitules (de coquelicots) restent. Sur la deuxième, le blé reste et les petites particules passent. Il reste peut-être 2 % d'impuretés que le meunier sortira avec des machines plus complexes.
Puis le blé est stockée dans des cellules cylindriques avec sur le sol, des tamis en tunnel reliés à un gros ventilateur. Celui-ci est mis en route le premier matin frais pour souffler de l'air circulant dans les interstices du tas de grains, et ainsi, descendre la température pour éviter que le tas ne chauffe. Les nuits de gel sont très prisées : air sec et froid. Par paliers, on peut arriver à descendre le tas à 4 ou 5° C., température idéale de conservation. Cela évite le développement d'insectes, ceux-ci étant friands de l'amidon des céréales. Puis c'est l'attente de la vente du lot et le chargement de la semi-remorque destination la meunerie...pour en final, terminer comme pains complets bio !
Bonne semaine !

La crèche à l'étable !


La crèche étant la mangeoire, l'auge, où les bovins prennent leur nourriture. Avec le modernisme ça s'appelle maintenant, le couloir d'alimentation, la table d'alimentation ou l'aire d'alimentation.
Avec la mécanisation, la distribution se fait à l'aide de remorque distributrice et de tracteur. Ici, c'est sommaire, à "l'os ".
Conception de bâtiment des années 70, stockage du fourrage au grenier (où l'on roule sur la dalle, avec le tracteur).
En dessous, étable à l'attache où toutes les bêtes furent attachées individuellement durant l'hiver à une chaîne avec abreuvoir d'eau. L'étable a été modifiée en stabulation libre avec litière accumulée (on rajoute régulièrement de la paille).
Aire de couchage, aire d'exercice et aire d'alimentation, une nouvelle problématique se pose ... le troupeau étant bien hiérarchisé au parc, la fuite en avant fonctionne bien et il y a de l'herbe pour tout le monde !! Mais en espace confiné, malgré les 13 m² par animal se pose le problème des dominances car naturellement le 1,50 m. autour de la tête – espace limite virtuel de respect – est souvent enfreint. Alors la réponse dans la cohérence de l'animal "espace vital enfreint, protection" : coup de corne ! Conséquences, stress pour l'encorné, l'encorneuse, et l'éleveur.. Certains ont solutionné en écornant les animaux, solution radicale qui est efficace.
Personnellement, j'aime le caractère qu'expriment les cornes : beauté, intégrité, effet antenne !.. ?
Pour y remédier :
Ø constitution de petits lots équilibrés (à caractère synergique)
Ø alimentation saine, non excitante (foin)
Ø ambiance d'étable et éleveur calme
Ø blocage des animaux lors des repas 2 heures le matin, 2 heures le soir en cornadis auto-bloquant : l'animal vient manger et se bloque automatiquement évitant qu'il ne se déplace constamment (car les bêtes ont l'impression que la place des autres est meilleure). Après ils sont déverrouillés mis en position libre.
Au moins chacun a eu sa ration et a pu manger calmement ...
Ici, on aperçoit diverses créatures à poil.
Après le foin, distribution de la paille d'avoine !

LA RENTREE DU TROUPEAU


Par ce petit matin frais du 1er décembre 2006, la rentrée à l'étable du troupeau !
C'est l'heure du sevrage : les veaux nés au printemps, après 7 à 8 mois d'allaitement et de pâture, sont devenus des broutards et des broutardes. Ils ou elles pèsent entre 280 et 350 kg.
Période délicate où les meuglements vont "bon train"… Après 2 jours, l'évènement est accepté !
Les animaux sont triés : séparés en lots de même âge, même sexe, et mis en boxes. Les veaux nés à l'autonome restent auprès de leur mère. La moitié du troupeau retourne en pâture pour consommer l'herbe automnale. Ceux qui restent à l'étable passent au régime hiver : foin, paille, céréales (triticale pois avoine) et un peu de tourteau de colza (issu de l'agriculture biologique), avec une bonne litière de paille pour un couchage doux et sec. Certaines vaches vont être engraissées, puis vendues : ce sont les vaches de réforme. L'équilibre : nombre d'animaux / surfaces en herbes, doit être maintenu.
Ici, le chargement est de 1,6 UGB (Unité Gros Bovin – qui correspond à une vache de 600 kg.), pour un hectare d'herbe par an. (un hectare = 100 x 100 m.).
Bonne semaine !
Isidore

La bousologie











La résultante des photos précédentes la voila !
La bousologie est une science en développement ! Elle sert à l'éleveur pour observer l'efficacité alimentaire de la ration et ses conséquences possibles, elle sert à piloter, à caler la ration et ainsi à prévenir les pathologies !
Son aspect : couleur, consistance, forme, texture, en disent long pour l'éleveur averti !
ici bouses optimales ..
Grâce au pâturage rationné, à la paille mise a disposition : belle forme, belle structure, belle couleur !
On aperçoit également : de la feuille de trèfle violet, des tiges rigides de luzerne et ses fines feuilles.
- L'histoire de la bouse et des lutins : ils sont très joyeux en présence des vaches, car ils les vénèrent : pour eux, dans toutes les tiges droites de la nature, en particulier dans les tiges de graminées, règnent les forces du MOI. La vache en mangeant ces graminées concentre ses forces et les retransmet au sol (pour les lutins, ça vaut tout l'or du monde) et ça permet d'avoir des légumes, des céréales, pleins de vitalité pour qu'en final l'humain puisse y puiser ses forces salutaires ......
Alors..... merci de votre présence .....
Bonne semaine,
Isidore

journée d'automne ..


Ce matin, gelée blanche ! Photo prise à l'entrée du parcellaire : au premier plan on aperçoit la prairie permanente, la clôture électrique (mono fil) sur piquets avec isolateurs. En arrière-plan, le troupeau avec la paille à disposition à leur gauche. Dans le vaux, le carré d'engrais vert, la moutarde.
La VACHE tire environ 20 % de sa chaleur, des fermentations de sa panse (véritable petite chaudière intérieure ! La vache, végétarienne par excellence ! Elle a plusieurs poches stomacales : l'œsophage, à son extrémité, est "coupé sur la longueur" c'est la gouttière oesophagienne s'ouvrant pour laisser "tomber" les aliments grossiers dans la panse ou rumen ; en se serrant, les liquides et le bol alimentaire ruminés vont directement au réseau (ou bonnet) la 2ème poche. L'herbe, la paille, le foin, les céréales fermentent dans le rumen et la population microbienne croît ! Ces bactéries qui se sont nourries des aliments grossiers seront digérées dans les autres poches, apportant des protéines de bonne qualité ! Dans le cas de gelée blanche et pâturage de prairie temporaire à dominante trèfle ou luzerne : ATTENTION DANGER !
Les bovins raffolent des tiges croquantes (par le gel) et s'en mettent plein la panse ! Et là, avec !e dégel dans le rumen, démarrage rapide de la fermentation (présence de beaucoup d'azote fermentescible) dégagement de chaleur et de gaz !! dont le fameux CH 4. Si cette fermentation est trop rapide, elle va replier la gouttière oesophagienne sur elle même, empêchant le bovin de roter. Le rumen va gonfler, gonfler, et faire pression sur les poumons, ce qui peut étouffer l'animal mortellement !!!
Voilà l'intérêt du pâturage rationné du trèfle, luzerne, graminée, et de l'ingestion de paille…
Les vaches sont bien gardées !
Bonne semaine,
Isidore

Le pâturage rationné


Le but : rationner la quantité d'herbe ingérée par jour ! …car elle est très riche en protéines, sucres et eau, mais pauvre en fibres !
De cette manière, le troupeau pâture le ratio d'herbe journalier, puis, ayant encore faim, les bêtes mangent la paille bio de céréales mise à leur disposition sur un chariot, et ainsi, équilibre la ration en fibres. Ce qui a pour conséquences de ralentir leur flux intestinal, d'avoir une meilleure assimilation, donc des animaux calmes qui "profitent bien" !!!
Ceci permet également d'éviter le gaspillage d'herbe et d'avoir une durée de pâturage, pour une même parcelle, plus longue ! Et aussi, d'avoir de l'herbe le plus tard possible en saison d'automne.
ICI, le fil avant de pâture : fil électrifié (par un poste de clôture électrique qui délivre une pulsation électrique alternative de 10 000 volts à 0,45 ampères).
Les bovins se prêtent bien à la clôture électrique avec un fil, pour moi facile à poser, souple, peu d'impact sur le paysage.
Sur cette photo, on aperçoit les araignées ou étoiles de clôture qui roulent lors du déplacement du fil : un système déconnecte les deux tubes supports !! On avance le fil en crabe, offrant un triangle d'herbe fraîche. Un fil arrière protège la repousse de l'herbe tendre.
Ca demande peu de mécanisation ! …mais de l'attention !
L'herbe est riche en Oméga 3 ...
D'autres systèmes herbagers existent comme celui d'ANDRE POCHON qui a fait ses preuves surtout en Bretagne !
Bonne semaine.
Isidore

LA LEVEE DU BLE


Les 29, 30 septembre et 1er octobre 2006, j'ai confié la semence de blé à la terre !
Et voici l'émerveillement de la levée ... du blé, promesse de future récolte !
Blé de variété : Renan. Elle est issue de la récolte 2006 qui est passée par le séparateur machine : il trie les graines ....
Les plus gros grains de blé sont utilisés pour le semis, car ils offrent plus d'amidons pour nourrir le germe, au départ de végétation !
Les petits grains de blé et de plantes accompagnatrices, iront nourrir les poules de la ferme...
Densité de semis : 200 kg par hectare.
Précédent : ici, la photo, c'est la partie de colza. On observe des résidus de récolte "déshydratée" mais hors cadre. Aussi avoine, vesce et mélange céréalier.
Entre la récolte du précédent, et le semis, 3 à 4 passages d'outil à dents ont été réalisés avec un intervalle de 2 a 3 semaines entre chaque passage (Voir photo le déchaumage ).
Semis : méthode directe (non labour).
En arrière plan, le troupeau pâture la "quatrième coupe" de luzerne trèfle violet graminée. Bonne semaine !
Isidore
Photo du 12/10/2006