le pulverisateur :

LE PULVERISATEUR

Après 20 ans d'absence, je renoue avec un appareil : le pulvérisateur !
Ce pulvérisateur me permet d'influencer sur certains leviers du vivant. Et ceci sans danger !
Les possibilités de pulvérisation :
 préparations bio dynamique
 aromathérapie (huiles essentielles de plantes)
 phytothérapie : purin d'ortie, décoction de feuilles de sureau, etc.
 produit informé :
 homéopathie
 isothérapie
 activateurs biologiques : Vitasel et autres.
Ma recherche en recherche donne une ouverture et des possibles ! Tels : mémoire de l'eau, mécanique des fluides, électromagnétisme, vitalisme, énergie, bioélectronique, radiesthésie, science quantique.
Pour une compréhension globale, élargir le champ chant des possibles, voila mon champ d'expérimentation.
Ici pulvérisation d'une isothérapie de ravenelle sur une culture de féveroles et d'avoine de printemps !

samedi 17 novembre 2007

role de l animal dans l agro ecosystéme


ECO-AGROSYSTEME BIOMILOR
3, rue Haute – 55260 RUPT DEVANT St MIHIEL

Rôle de l'animal dans l'eco-agrosysteme

Ici, génisses de race blonde d'Aquitaine, réputée pour sa viande diététique : 4 % de gras.
En arrière plan, un champ de blé bio accompagné de coquelicots.
De part la présence de bovins à un chargement à l'hectare faible : 1,4 vaches (hectare de culture fourragère, soit, consacré pour la nourriture du troupeau : herbe + triticale, pois…),

Ø Trouver un équilibre sur ces terres de plateau (argileux, calcaire caillouteux) l'assolement pour 55 hectares :

- 8 ha de prairie naturelle ou permanente :
surface toujours en herbe à cause de la topographie ou inondation. Ici terrain pentu assez superficiel, très filtrant. Terre entrant dans la rotation (succession de cultures )
- 24 ha de prairie temporaire dont
Ÿ 12 ha à base de luzerne, implantée pour 3 ans et
Ÿ 12 ha à base de trèfle violet, implanté pour 2 ans
cultures annuelles
- 2 ha de colza
- 8 ha de blé boulanger
- 5 ha de triticale (croisement entre du blé et du seigle), pois et épeautre
- 3 ha de féveroles (fèves riche en protéines)
- 1 ha de pois
- 4 ha d'avoine Vesce

La rotation type est :

1ère année luzerne
2ème année luzerne
3ème année luzerne
4ème année colza
5ème année blé
6ème année triticale
7ème année féveroles ou pois
8ème année blé
9ème année trèfle violet
10ème année trèfle violet
11ème année blé
12ème année triticale

puis de nouveau luzerne et c'est reparti pour un cycle !

Les animaux

- apportent de la biodiversité dans les cultures
- permettent de valoriser les culture de légumineuses qui enrichissent le sol en azote naturellement
- permettent de valoriser la paille des céréales pour fabriquer du compost
- stimulent la vie du sol
- économisent du carburant : la luzerne s'implante pour 3 ans !
- permettent de cultiver du blé boulanger biologiquement avec une bonne nutrition azotée et des parcelles relativement propre !

Voici un pilier de l'agriculture durable et biologique et si on souhaitait intensifier la production de cette ferme il ne suffirait que de bonnes âmes pour cultiver des légumes et des fruits !

Bonne semaine à vous !
Isidorekazika@free.fr

mardi 25 septembre 2007

pub































A RUPT DEVANT St MIHIEL
En Lorraine, dans la Meuse

Vente directe de viande BIO, en caissettes
Ø Contact : Isidore Kaag
Camping à la ferme – pour ceux qui aiment ! c'est convivial et apprécié
pour son calme, son ciel étoilé… son plan d'eau.
De petits feux de bois sont tolérés le soir.
Ø Contact : Pierre Kaag
Centre équestre : "Le Rupt"
Ø Contact : www.lerupt.fr
Le vent des forêts, art en forêt : belles promenades en perspective…
Ø Contact : www.leventdesforets.com

Conseil Général de la Meuse : www.cdt-meuse.fr/
C.G.A. (Centre de Groupements des Agribiologistes de Lorraine)
Contact : bioenlorraine.fr

dimanche 2 septembre 2007

LE PULVERISATEUR


LE PULVERISATEUR

Après 20 ans d'absence, je renoue avec un appareil : le pulvérisateur !
Ce pulvérisateur me permet d'influencer sur certains leviers du vivant. Et ceci sans danger !
Les possibilités de pulvérisation :
ü préparations bio dynamique
ü aromathérapie (huiles essentielles de plantes)
ü phytothérapie : purin d'ortie, décoction de feuilles de sureau, etc.
ü produit informé :
Ø homéopathie
Ø isothérapie
ü activateurs biologiques : Vitasel et autres.
Ma recherche en recherche donne une ouverture et des possibles ! Tels : mémoire de l'eau, mécanique des fluides, électromagnétisme, vitalisme, énergie, bioélectronique, radiesthésie, science quantique.
Pour une compréhension globale, élargir le champ chant des possibles, voila mon champ d'expérimentation.
Ici pulvérisation d'une isothérapie de ravenelle sur une culture de féveroles et d'avoine de printemps !

NOUVELLE APPELLATION

NOUVELLE APPELLATION



Dorénavant, pour cause de sémantique, je dénomme mon activité :

ECO-AGROSYSTEME BIOMILOR

car c'est cette appellation-là qui correspond le mieux à ma réalité !
BIOMILOR étant ma marque personnelle
Ø BIO pour le biologique
Ø MI pour la voie du milieu
Ø LOR pour Lorraine, et ça rime avec mon prénom !
L'ensemble pour une approche globale, incluant le tout, donc Vous !



Isidore KAAG
ECO-AGROSYSTEME BIOMILOR
3, rue Haute55260 RUPT DEVANT St MIHIEL

LE SEMIS SOUS COUVERT


LE SEMIS SOUS COUVERT

Le 3 Avril 2007 : semis de la prairie temporaire dans le blé d'hiver.
Mélange de légumineuses (trèfle, luzerne) et de graminées (dactyle, ray-grass, fétuque) qui germent et poussent au pied du blé bénéficiant d'un micro climat, grâce à la végétation. Ensuite, ce mélange se développe lentement à cause de la faible intensité de lumière.
Une fois le blé récolté et la paille ramassée, l'herbe peut se développer en pleine lumière pour une production d'herbe alternée de pâturage, pendant trois ans.
Puis suivra une culture de colza, puis de blé, puis de féverole ou pois, de nouveau du blé ou triticale, réensemencé sous couvert d'une prairie temporaire.
C'est ce que l'on nomme la rotation des cultures, pilier fondamental en bio. On la cherche la plus longue possible et variée, avec alternance de légumineuses car ces dernières enrichissent le sol en azote pour la culture suivante.
Légumineuses ou papilionacées, et dans la nouvelle classification des végétaux : famille des fabacées.
Ici, on aperçoit des plantules de trèfle.
Bonne semaine !

DECLARATION GRAPHIQUE


déclaration graphique !


Depuis 2006, l'agriculteur doit déclarer, avant le 15 Mai, ses surfaces emblavées[1], sur une photo aérienne de son parcellaire, divisé en îlots !

Ceci afin de percevoir les primes à la surfaces scop :
- surfaces céréales, oléagineux, protéagineux.
Et aussi de permettre à l'administration un contrôle aisé !

Bonne semaine !
Isidore
[1] Emblavées : ou ensemencées

EFFET CRYOGENIQUE


EFFET CRYOGENIQUE !


Sur la sanve ou la moutarde sauvage (sinapis arvensis).
Avec le dernier petit coup de gel : - 7°C, sans neige, la plante, pour se protéger du froid, exsude le maximum d'eau, puis c'est la mort cellulaire.
Ici, dans une parcelle de blé.

Pour une bonne floraison du blé d'automne, celui-ci a besoin de plusieurs semaines de basse température (entre 4 et 10 degrés C.)

LE DECHAUMAGE DEUXIEME PASSAGE


LE DECHAUMAGE, deuxième passage !

Ici, après le colza moissonné le 18 juillet, broyage des tiges, puis, premier passage du cultivateur à patte d'oie (photo ci-dessus) le 19 juillet. Deuxième passage le 15/08/2006 (la photo du jour).
En fonction de la météo, du type de dents, de la profondeur, du moment, aux différents points de la photo précédente, on peut ajouter ceci :
ü rompt la capillarité du sol, augmente la rétention en eau (un binage vaut deux arrosages)
ü décompactage
ü mise à plat, nivellement du terrain, ou mise en billon, qui permet un meilleur ressuyage de la terre
ü flétrit les plantes vivaces
ü blessent les racines pivotantes, afin qu'elles se donnent
ü piège l'azote libre (nitrite), grâce aux repousses qui le réorganisent en azote organique
ü solarisation du sol
ü destruction des oeufs de limaces par dessiccation
ü modifie la couleur des surfaces du sol, du clair au plus foncé
ü absorbe plus de chaleur
ü freine le ruissellement (sol rugueux, spongieux)
ü vide le contenu du chevelu racinaire des racines, en particulier des graminées
ü extirpe les rhizomes de chiendent (thinopyrum junceiforme) pour les sécher en surface
ü donne de l'attention au sol, à la terre, car la terre a soif d'attention !
C'est une sorte de repos dynamique du sol.
Bonne semaine .... Isidore.

LE CARABE


LE CARABE

Le carabe est un petit coléoptère de 18 mm. de long.
Le colza semé le 2 septembre a eu une levée irrégulière (plantules qui sortent du sol) à cause du manque d'eau !
Constatant des feuilles mordillées, je décide de mettre un bol au ras du sol avec un peu de bière dedans pour attirer les éventuelles limaces. Le lendemain je fus étonné d'y trouver des carabes, sachant que les carabes se délectent des limaces .....
Laissons la nature faire !.. Signe d'une bonne activité biologique du sol.
Le carabe serait-il le "zabre" des céréales (zabrus gibbus) ?
Bonne semaineIsidor

LA MISE EN PATURE


La MISE en PÂTURE !

de la prairie temporaire, après avoir vainement attendu une période estivale de 5 jours de suite … Août 2006 !
ü C'est décidé, je fais pâturer la deuxième coupe de prairie temporaire (trèfle violet, graminées), tant pis pour le foin ! Car le trèfle est à un stade très avancé : début de formation de la graine.
ü Il est opportun de la laisser fleurir une fois par saison, car elle s'enracine mieux, plus profondément (en vue de préparer la graine).
ü Ceci afin d'avoir une belle repousse à l'automne (au total 3 coupes). Le risque toutefois, si le sol est détrempé, c'est que les animaux dégradent la structure du sol et le compactent !
ü En fin de compte, elles se sont régalées, pendant une semaine plutôt maussade et nuageuse.
ü Avant les grosses pluies, je les ai retirées. et remises sur la prairie permanente qui, durant ces sept jours de répit, a fait une belle repousse !
Bonne semaine .....

LE DECHAUMAGE


le déchaumage

Comme son nom l'indique, c'est défaire le chaume c'est à dire le pied de la céréale.
L'utilité, son rôle, son but :
- que le chaume de paille rentre en contact avec la terre pour la décomposer en matière organique, puis en humus.
- aérer le sol, l'ouvrir aux différents rayonnements : cosmique, tellurique, et autres.
- stimuler la vie du sol : les bactéries .. réactions biochimiques diverses, car la chaleur, l'air et la matière organique sont présents !
- favoriser les "azoto bacter" : bactéries présentes dans le sol et capables de synthétiser l'azote de l air directement (voir cycle de l azote).
- permettre aux graines tombées sur le sol, de germer (céréales et autres).
- créer des levées de dormance de graines endormies par photo stimulations.
- favoriser la minéralisation de l'humus pour libérer la "soupe minérale" nourricière des plantes.
- favoriser les différents échanges dans l'intimité du sol.
- avoir un engrais vert créé par les repousses, qui, enfoui nourrira la vie du sol, etc.
Bonne semaine !
Isidore

la dent agrisem


FERME BIO – 3 rue Haute – 55260 RUPT DEVANT St MIHIEL




























La dent Agrisem
Dans mes expériences en non-labour en bio, j'ai acquis ce printemps un "Combiplow d'Agrisem".
Le machinisme agricole est très créatif dans ce domaine, chacun sortant son modèle avec son concept, itinéraire (enchaînement des différentes étapes, de la préparation du sol au semis, jusqu'à la récolte), et suivi !
On l'appelle aussi TCS : Technique Culturale Simplifiée !
Pour moi, c'est plutôt : Technique Culturale "Subtile" et/ou Superficielle ! Beaucoup de bio sont attachés au labour, car on constate, après labour, une bonne maîtrise des plantes accompagnatrices des cultures, dites "mauvaises herbes", et de plus le labour offre une plus grande souplesse par rapport à la météo ! Malgré tout, après des observations et une formation, j'ai acquis de nouvelles convictions.
Pourquoi la TCS ? parce qu'elle respecte les différents horizons ou couches du sol comme en forêt : couche superficielle très humique, noire, vivante !
Ici, la dent Agrisem peut descendre jusqu'à 18 – 20 cm : elle agit comme le soc d'une charrue (4 dents pour 3 mètres de largeur de sol travaillé). Elle soulève la terre de 3 à 5 cm (effet vague) en retombant, le sol se fissure. C'est beaucoup moins spectaculaire qu'un labour, mais peut être aussi efficace !
C'est un passage qui demande beaucoup d'énergie. Je ne passe que sur 15 % de la surface totale, pour les plantes exigeantes et sensibles, genre colza et féveroles, ou sol compacté.
Pour les céréales, je fais confiance aux vers de terre et à la faune épigée, pour favoriser leur enracinement profond.
Bonne semaineIsidore

qui s y frotte s y pique


Vous êtes une personne privilégiée, vous venez d'être tirée au sort sur 60 millions de consommateurs !
Profitez de notre offre 100 % gratuite pour un délai… limité.
Vous avez gagné "un droit à la connaissance", avant que cette info ne soit classée : "Top secret-défense connaissance".
Il s'agit de l'utilisation de l'ortie : on la rencontre encore en campagne, quand les esprits ne sont pas trop aseptisés (voir photo).
Selon la manière dont on la prépare, elle est insectifuge, insecticide, phyto stimulant, fongicide, voire éliciteur !
Voici des recettes folkloriques de préparation de l'ortie. Différents modes de préparation :
L'extrait fermenté (le purin végétal)
Cueillette, découpe, trempage de 3 à 5 jours selon la température, brassages quotidiens (en récitant votre incantation, très important ! Tant que ça mousse c'est que la fermentation est encore en cours. Filtrage, dilution : utilisation en phyto stimulant, répulsif à insectes.
La décoction végétale de racine d'ortie : effets fongicides
Cueillette, séchage, couper finement les plantes, tremper pendant 24 heures. Prendre la montée à ébullition pendant 20 à 30 minutes. Réciter votre incantation.
Laissez refroidir avec le couvercle filtrage, dilution, utilisation.
L'infusion végétale
Extrait à l'eau froide entre 10 à 18 degrés, 2 à 3 jours à pulvériser pure. Apporte minéraux, oligo éléments, action phyto stimulante.
Cueillez l'ortie avant qu'elle ne soit en fleur. Préférez une eau de pluie ou alors une eau non calcaire, de préférence. Lors de votre prélèvement, demandez à l'âme végétale d'ortie, l'autorisation !
Veillez bien à la durabilité du massif d'ortie, honorez le, dites-lui : "merci ! "

Quelques exemples d'utilisation :
L'EXTRAIT FERMENTE :
Ø Il accélère le compostage, renforce les plantes, lutte contre la chlorose, favorise la photo synthèse
Avec un kg de plantes fraîches pour 10 litres d eau : attendre quelques jours avant putréfaction, diluez à 5% pour pulvérisation foliaire ou a 10 % pour l'arrosage des plantes et du tas de compost.
Ø Il est répulsif : il repousse les pucerons, les acariens et les vers de la pomme (Carpocapse)
1 kg pour 10 litres d'eau à 18 - 20°C
Pour les pucerons, macérer 12 heures. Et pour les acariens 24 heures. Puis pulvériser pure après filtrage.
Ø Il est INSECTICIDE – lutte contre les acariens jaunes et rouges
Infusion à froid de feuilles fraîches et racines hachées à raison de 800 gr dans 10 litres d'eau pendant 2 jours. Diluer à 10 % (1 litre d'extrait pour 9 litres d'eau). A pulvériser...
Ø Sur MONILIA des arbres fruitiers à noyau :
décoction de racines seules, 100 gr. pour 1 litre d'eau. Mettre à tremper au préalable pendant 24 heures, puis portez 30 minutes à eau frémissante ; à employer pure.
Ø sur OÏDIUM du POMMIER
Même préparation que ci-dessus. A la fin, ajouter de l'extrait fermenté de feuilles de sureau noir : 1kg pour 10 litres dilués à 10%.
Voila pour les potions magiques et, surtout, n'oubliez pas de réciter votre incantation !!!

Merci pETIOT lutin : HERIC GRANDISSIMO ! ! ! ! !
devenez ORTICIENS !
dans le LANGAGE LUTINS
L'ortie représente l'ordre, la symétrie, la structure, le chiffre "4".
Observez la disposition symétrique des feuilles; la tige carrée. Elle aime pousser où règne le chaos organique, elle essaie d'y mettre de l'ordre !
C'est ce message que l'on peut transmettre à l'eau, puis à la plante, avec l'aide des lutins, bien sûr !

Après la révolution industrielle, place à la révolution éconologique : recettes à ne pas jeter aux orties, mais plutôt sur la voix publique !
Hamm ! amm ! AMM !… A, M, M !… qui s'y frotte, s'y pique !
Quelle histoire farfelue !
Mieux vaut utiliser ce que propose la phytopharmacie chimique : vous serez sûrs de son efficacité, car elle a une bonne rémanence et une bonne constance !
En plus, effets collatéraux garantis ! Il suffit de payer, on n'a pas besoin de penser, (on pense à notre place…).
§ Vous marquez l'environnement de votre passage !
§ Vous êtes très sérieux !
§ Vous ALLEZ gagner !
§ Vous soutenez la croissance économique !
§ Vous avez un bel emballage
§ Vous êtes un bon exploitant .... agricole. Ces paysans sont vraiment obsolètes et à fossiliser dans des livres d'histoire !.. et encore... Mais, que demande le peuple !
EH !.. GRAND' MERE, T'AS PAS UNE RECETTE ?..... !
Ycidort
Attention à ne pas pousser grand'Mère dans les

samedi 14 juillet 2007

Epandage du compost sur céréales d'hiver

Photo du 16/04/07

Cette année, on voit bien l'effet du "précédent" sur la culture du blé d'hiver :
- derrière avoine féveroles, bons effets azote(bien vert)
- derrière colza, culture bien accompagnée d'autres plantes
- derrière triticale, pois, blé, d'un vert plus clair
Sur ce plateau barrois à terre calcaire, argileux, caillouteux, qui ressuie et porte bien avec la météo favorable de ce mois d'avril, a permis d'apporter du compost.
Qualités du compost :
- riche en protons (h+)
- absence de moisissure
But :
- L'apport d'azote et de carbone, d'acide humique :
- débloque des réactions biologiques en chaîne,
- stimule la vie microbienne du sol.
- le sol allant se réchauffant et la végétation poussant, valorise au mieux le substrat,
- évite le lessivage des éléments,
- pour une valorisation optimum du sol, de la plante, et donc de tout le système.

Le passage de la dent vibro dans le blé !













Photos des 15 Mars et 28 Avril 2007


Le 15 mars, dernier passage dans le blé, d'une

dent "vibro", espacé de 28 cm. Profondeur :
de 2 à 4 cm. Opération osée, car suivant l'année, ce peut être bénéfique ou pas.
La dent vibro a pour but :
- d'éclaircir la population de blé qui a été semé dru
- de créer une rupture de capillarité en surface, pour maintenir l'humidité du sol
- le réchauffement du sol - nitrification de l'azote pour alimenter la plante
- arrachage des plantes accompagnatrices
- que la lumière et l 'air pénètrent le sol et la végétation
La deuxième photo a été prise le 28 avril, juste après un orage !
On peut voir les traces de roue de l'épandeur à compost.
15 jours après le passage de la dent, je pouvais voir un effet positif net : du feuillage plus vert foncé
Bonne semaine
Isidore

L'INSEMINATION ARTIFICIELLE


Elle est pratiquée ici, à la ferme, en attendant que Apio, futur taureau, soit suffisamment développé pour "la monte naturelle".
Pratique qui consiste à récolter un éjaculas qui sera fractionné et mis en paillettes conservées dans l'azote liquide à -196° C, avec substance nutritive.
Etonnante la vitalité des spermatozoïdes !
L'éleveur repère "la chaleur" de la vache : elles se montent entre elles.
Lors de l'insémination la paillette est décongelée au bain-marie puis injectée dans l'utérus directement. L'inséminateur passe une main par le rectum pour guider au passage du col de l'utérus.
Cette méthode :
- peut permettre d'améliorer la génétique du troupeau
- évite la présence d'un taureau reproducteur qui, avec l'âge, devient souvent puissant et… caractériel ! et demande une manipulation ainsi qu'une surveillance délicates !
Ici Tally inséminée avec la semence de Pifrou, taureau blond d'Aquitaine.
Alors que l'on nous dit que le fécondation de l'ovule est une compétition, une équipe de chercheurs russes a démontré que : grâce aux groupes, les spermatozoïdes engendrent une dynamique et "l'élu" est celui qui se trouve sur la même fréquence électromagnétique que l'ovule au même moment, ce qui permet la fécondation. C'est plutôt sympa pour tous les porteurs de nombril de savoir que nous sommes issus d'une belle histoire !
Bonne semaine !
Isidore

LE COMPOSTAGE DU FUMIER !

Photo du 4 mars 2007

Pour moi, ce sujet pose plus d'interrogations que de réponses ! C'est un des piliers de base de l'agriculture biologique.
Différentes méthodes son utilisées, suivant les objectifs à atteindre :
- contrôle des pathogènes, hygiénisation : en maintenant la température du tas à 55° C. pendant 15 jours (c'est la réglementation),
- obtenir un beau terreau-compost mûr,
- avoir un substrat riche en acide humique, support pour un développement microbien du sol (particulièrement intéressant en sol calcaire),
- apport de minéraux (recyclage) beaucoup de paramètres entrent en jeux !
- le rapport carbone azote qui est déterminé par la paille et les déjections animales. Préconisation C/N de 10 à 12)
- la température, l'aération, la structure du tas, hauteur du tas.
En tout cas c'est trouver et faire des compromis entre :
Ø tas trop aéré : perte de carbone sous forme de CO², et ammoniac ou
Ø trop tassé : fermentation anaérobie, production de CH4 (résultat un beurre noir minéral).
Ø La problématique du lessivage des éléments avec risque de pollution et perte de substance (l'azote notamment).
Ø Le sort des graines du fumier (apportées par la paille) qui, au dessus de 62° C. ne germent plus.
Le plus courant étant le compostage en andains avec une évolution différenciée au cœur du tas ou en surfaces. Avec trois retournements du tas à l'aide d'une composteuse, pour y pallier. Alors, on obtient un bon produit.
Pour moi, d'après mes observations et expériences, avec les moyens dont je dispose :
ü les tas qui chauffent même bâchés, exsudent beaucoup de liquide.
ü Les tas froids même détrempés lessivent peu !…
J'opte pour : un compostage à plat chaotique de faible hauteur (60 cm.), à basse température. Chaotique ouvert pour une bonne imprégnation avec l'eau basse température, en lien avec la température environnante.
Le but : séquestrer le maximum de carbone générateur d'humus !
Eviter toute sorte de moisissures, avoir un produit sain et homogène, qui finira son évolution sur le sol de la culture, afin de le stimuler pour une belle danse de la vie des éléments fondamentaux : C N O H.
Bonne semaine !
Isidore

PROPHYLAXIE ANNUELLE du TROUPEAU


Le 8 février 2007, prise de sang de tout bovin de plus de 2 ans.
Ceci pour analyses !
Recherche de brucellose, leucose, IBR, etc.
Les vaccinations et tuberculination ne sont plus pratiquées !
Tout le troupeau est bloqué au cornadis.
Prise de sang individuelle, à la base de la queue.

PANDA et CALINE


Câline est née le 7 janvier 2007.

Voici à nouveau Panda que nous avions vue en avril 2006 avec Buno.
Cette dernière a été sevrée et mise en lot "génisses d'élevage" pour assurer la relève !

Le 14 janvier 2007, dans l'étable auprès de Panda, bien sur ses pattes, Câline. Le père de Câline s'appelle, Oulou, de race "blonde d'Aquitaine".
L'insémination a été pratiquée le 21 Mars 2006.

Rappelons que Panda est une vache allaitante : tout son lait va pour nourrir son septième enfant qui apprécie !

Bonne semaine !

le paysan veille au grain !


A la moisson, le grain sort de la moissonneuse-batteuse à 28° C. avec 14% d'humidité et de 5 à 15 % d'impuretés (graines et capitules de plantes accompagnatrices). Ceci en agriculture bio, à cause de notre dispersion !
Nous assurons la maintenance et la conservation des céréales à la ferme (le plus souvent).
Ici pour les nettoyer, les céréales passent dans des vis à grains (vis sans fin ou vis d'Archimède), pour arriver sur le séparateur muni de 2 grilles superposées. Sur l'une, le blé passe au travers, les capitules (de coquelicots) restent. Sur la deuxième, le blé reste et les petites particules passent. Il reste peut-être 2 % d'impuretés que le meunier sortira avec des machines plus complexes.
Puis le blé est stockée dans des cellules cylindriques avec sur le sol, des tamis en tunnel reliés à un gros ventilateur. Celui-ci est mis en route le premier matin frais pour souffler de l'air circulant dans les interstices du tas de grains, et ainsi, descendre la température pour éviter que le tas ne chauffe. Les nuits de gel sont très prisées : air sec et froid. Par paliers, on peut arriver à descendre le tas à 4 ou 5° C., température idéale de conservation. Cela évite le développement d'insectes, ceux-ci étant friands de l'amidon des céréales. Puis c'est l'attente de la vente du lot et le chargement de la semi-remorque destination la meunerie...pour en final, terminer comme pains complets bio !
Bonne semaine !

La crèche à l'étable !


La crèche étant la mangeoire, l'auge, où les bovins prennent leur nourriture. Avec le modernisme ça s'appelle maintenant, le couloir d'alimentation, la table d'alimentation ou l'aire d'alimentation.
Avec la mécanisation, la distribution se fait à l'aide de remorque distributrice et de tracteur. Ici, c'est sommaire, à "l'os ".
Conception de bâtiment des années 70, stockage du fourrage au grenier (où l'on roule sur la dalle, avec le tracteur).
En dessous, étable à l'attache où toutes les bêtes furent attachées individuellement durant l'hiver à une chaîne avec abreuvoir d'eau. L'étable a été modifiée en stabulation libre avec litière accumulée (on rajoute régulièrement de la paille).
Aire de couchage, aire d'exercice et aire d'alimentation, une nouvelle problématique se pose ... le troupeau étant bien hiérarchisé au parc, la fuite en avant fonctionne bien et il y a de l'herbe pour tout le monde !! Mais en espace confiné, malgré les 13 m² par animal se pose le problème des dominances car naturellement le 1,50 m. autour de la tête – espace limite virtuel de respect – est souvent enfreint. Alors la réponse dans la cohérence de l'animal "espace vital enfreint, protection" : coup de corne ! Conséquences, stress pour l'encorné, l'encorneuse, et l'éleveur.. Certains ont solutionné en écornant les animaux, solution radicale qui est efficace.
Personnellement, j'aime le caractère qu'expriment les cornes : beauté, intégrité, effet antenne !.. ?
Pour y remédier :
Ø constitution de petits lots équilibrés (à caractère synergique)
Ø alimentation saine, non excitante (foin)
Ø ambiance d'étable et éleveur calme
Ø blocage des animaux lors des repas 2 heures le matin, 2 heures le soir en cornadis auto-bloquant : l'animal vient manger et se bloque automatiquement évitant qu'il ne se déplace constamment (car les bêtes ont l'impression que la place des autres est meilleure). Après ils sont déverrouillés mis en position libre.
Au moins chacun a eu sa ration et a pu manger calmement ...
Ici, on aperçoit diverses créatures à poil.
Après le foin, distribution de la paille d'avoine !

LA RENTREE DU TROUPEAU


Par ce petit matin frais du 1er décembre 2006, la rentrée à l'étable du troupeau !
C'est l'heure du sevrage : les veaux nés au printemps, après 7 à 8 mois d'allaitement et de pâture, sont devenus des broutards et des broutardes. Ils ou elles pèsent entre 280 et 350 kg.
Période délicate où les meuglements vont "bon train"… Après 2 jours, l'évènement est accepté !
Les animaux sont triés : séparés en lots de même âge, même sexe, et mis en boxes. Les veaux nés à l'autonome restent auprès de leur mère. La moitié du troupeau retourne en pâture pour consommer l'herbe automnale. Ceux qui restent à l'étable passent au régime hiver : foin, paille, céréales (triticale pois avoine) et un peu de tourteau de colza (issu de l'agriculture biologique), avec une bonne litière de paille pour un couchage doux et sec. Certaines vaches vont être engraissées, puis vendues : ce sont les vaches de réforme. L'équilibre : nombre d'animaux / surfaces en herbes, doit être maintenu.
Ici, le chargement est de 1,6 UGB (Unité Gros Bovin – qui correspond à une vache de 600 kg.), pour un hectare d'herbe par an. (un hectare = 100 x 100 m.).
Bonne semaine !
Isidore

La bousologie











La résultante des photos précédentes la voila !
La bousologie est une science en développement ! Elle sert à l'éleveur pour observer l'efficacité alimentaire de la ration et ses conséquences possibles, elle sert à piloter, à caler la ration et ainsi à prévenir les pathologies !
Son aspect : couleur, consistance, forme, texture, en disent long pour l'éleveur averti !
ici bouses optimales ..
Grâce au pâturage rationné, à la paille mise a disposition : belle forme, belle structure, belle couleur !
On aperçoit également : de la feuille de trèfle violet, des tiges rigides de luzerne et ses fines feuilles.
- L'histoire de la bouse et des lutins : ils sont très joyeux en présence des vaches, car ils les vénèrent : pour eux, dans toutes les tiges droites de la nature, en particulier dans les tiges de graminées, règnent les forces du MOI. La vache en mangeant ces graminées concentre ses forces et les retransmet au sol (pour les lutins, ça vaut tout l'or du monde) et ça permet d'avoir des légumes, des céréales, pleins de vitalité pour qu'en final l'humain puisse y puiser ses forces salutaires ......
Alors..... merci de votre présence .....
Bonne semaine,
Isidore

journée d'automne ..


Ce matin, gelée blanche ! Photo prise à l'entrée du parcellaire : au premier plan on aperçoit la prairie permanente, la clôture électrique (mono fil) sur piquets avec isolateurs. En arrière-plan, le troupeau avec la paille à disposition à leur gauche. Dans le vaux, le carré d'engrais vert, la moutarde.
La VACHE tire environ 20 % de sa chaleur, des fermentations de sa panse (véritable petite chaudière intérieure ! La vache, végétarienne par excellence ! Elle a plusieurs poches stomacales : l'œsophage, à son extrémité, est "coupé sur la longueur" c'est la gouttière oesophagienne s'ouvrant pour laisser "tomber" les aliments grossiers dans la panse ou rumen ; en se serrant, les liquides et le bol alimentaire ruminés vont directement au réseau (ou bonnet) la 2ème poche. L'herbe, la paille, le foin, les céréales fermentent dans le rumen et la population microbienne croît ! Ces bactéries qui se sont nourries des aliments grossiers seront digérées dans les autres poches, apportant des protéines de bonne qualité ! Dans le cas de gelée blanche et pâturage de prairie temporaire à dominante trèfle ou luzerne : ATTENTION DANGER !
Les bovins raffolent des tiges croquantes (par le gel) et s'en mettent plein la panse ! Et là, avec !e dégel dans le rumen, démarrage rapide de la fermentation (présence de beaucoup d'azote fermentescible) dégagement de chaleur et de gaz !! dont le fameux CH 4. Si cette fermentation est trop rapide, elle va replier la gouttière oesophagienne sur elle même, empêchant le bovin de roter. Le rumen va gonfler, gonfler, et faire pression sur les poumons, ce qui peut étouffer l'animal mortellement !!!
Voilà l'intérêt du pâturage rationné du trèfle, luzerne, graminée, et de l'ingestion de paille…
Les vaches sont bien gardées !
Bonne semaine,
Isidore

Le pâturage rationné


Le but : rationner la quantité d'herbe ingérée par jour ! …car elle est très riche en protéines, sucres et eau, mais pauvre en fibres !
De cette manière, le troupeau pâture le ratio d'herbe journalier, puis, ayant encore faim, les bêtes mangent la paille bio de céréales mise à leur disposition sur un chariot, et ainsi, équilibre la ration en fibres. Ce qui a pour conséquences de ralentir leur flux intestinal, d'avoir une meilleure assimilation, donc des animaux calmes qui "profitent bien" !!!
Ceci permet également d'éviter le gaspillage d'herbe et d'avoir une durée de pâturage, pour une même parcelle, plus longue ! Et aussi, d'avoir de l'herbe le plus tard possible en saison d'automne.
ICI, le fil avant de pâture : fil électrifié (par un poste de clôture électrique qui délivre une pulsation électrique alternative de 10 000 volts à 0,45 ampères).
Les bovins se prêtent bien à la clôture électrique avec un fil, pour moi facile à poser, souple, peu d'impact sur le paysage.
Sur cette photo, on aperçoit les araignées ou étoiles de clôture qui roulent lors du déplacement du fil : un système déconnecte les deux tubes supports !! On avance le fil en crabe, offrant un triangle d'herbe fraîche. Un fil arrière protège la repousse de l'herbe tendre.
Ca demande peu de mécanisation ! …mais de l'attention !
L'herbe est riche en Oméga 3 ...
D'autres systèmes herbagers existent comme celui d'ANDRE POCHON qui a fait ses preuves surtout en Bretagne !
Bonne semaine.
Isidore

LA LEVEE DU BLE


Les 29, 30 septembre et 1er octobre 2006, j'ai confié la semence de blé à la terre !
Et voici l'émerveillement de la levée ... du blé, promesse de future récolte !
Blé de variété : Renan. Elle est issue de la récolte 2006 qui est passée par le séparateur machine : il trie les graines ....
Les plus gros grains de blé sont utilisés pour le semis, car ils offrent plus d'amidons pour nourrir le germe, au départ de végétation !
Les petits grains de blé et de plantes accompagnatrices, iront nourrir les poules de la ferme...
Densité de semis : 200 kg par hectare.
Précédent : ici, la photo, c'est la partie de colza. On observe des résidus de récolte "déshydratée" mais hors cadre. Aussi avoine, vesce et mélange céréalier.
Entre la récolte du précédent, et le semis, 3 à 4 passages d'outil à dents ont été réalisés avec un intervalle de 2 a 3 semaines entre chaque passage (Voir photo le déchaumage ).
Semis : méthode directe (non labour).
En arrière plan, le troupeau pâture la "quatrième coupe" de luzerne trèfle violet graminée. Bonne semaine !
Isidore
Photo du 12/10/2006